مصر

 

PERIPLE  EN MER ROUGE

 

7 au 14 juin 2008

 

 

Certaines années sont placées sous des dominantes froides.

 

2007 avec les Orcades puis Ouessant fût de cette veine. Mais au GREEC, nul parti pris ! Les eaux chaudes ne sont pas abhorrées, bien au contraire. 2008 fera donc partie des années chaudes avec cette croisière en Mer Rouge qui s’est déroulée début juin.

Quinze participants, c’est la plus grosse sortie organisée par l’association ! Pouvoir d’attraction de l’Egypte et d’une météo invariablement solaire ? J’ose espérer que là n’est pas la seule raison et que le programme ‘Epaves du détroit de Gubal’ a été également décisif dans le choix des participants !

 

 

 

Comme en Egypte tout est différent, nous sommes passés par un opérateur (Sport Away) et un prestataire plongées (Diving Attitude à Hurghada). Malgré les intermédiaires, cela reste toujours plus compétitif que de réserver directement le bateau et prendre des vols secs de compagnies régulières. Par contre, on ne connaît les horaires des vols qu’au dernier moment et la chance peut vous favoriser plus ou moins sur leurs plages ! Pour nous cela a été plutôt correct avec un départ le samedi à 08h30 et un retour le samedi suivant à 01h30.

Les vols ont été assurés par la compagnie charter égypto-tunisienne KORAL BLUE Airlines sur un Airbus A320. Le bilan global est plutôt satisfaisant en dépit d’un service à bord minimal.

 

 

 

 

 

Ce samedi matin 07 juin au T3 de CDG l’ambiance est bonne. Tout le monde est à l’heure, l’enregistrement et les formalités se passent bien ; Les bagages restent largement dans l’enveloppe des 20kg (Il faut dire que Sport Away annonçait un maxi de 15kg, et le bouclage des sacs a soulevé bien des dilemmes !), à l’exception de Willy qui déménage près de 30kg ! On peut ensuite écumer tranquillement le duty free à la recherche de single malts et autres spiritueux indispensables à l’harmonie des soirées de la semaine !

 

 

 

 

 

L’arrivée en fin d’après-midi à Hurghada met un terme à un voyage un peu long avec une escale à Louxor et un long survol du désert.

 

Serge, boss de Diving Attitude nous accueille et nous présente le moniteur du bord : Stéphane. Nous prenons possession du bateau, qui est le Mazen alias Diving Attitude 2 alors que nous attendions le Sea Romance ! Ce dernier aurait coulé, mais personne n’avait semble-t-il pensé à nous avertir. Enfin, tout est prêt pour nous accueillir sur ce bateau, caisses, blocs 15l même pour le seizième participant qui avait annulé il y a plus d’un mois ! La douceur égyptienne induit certaines inerties …

 

 

 

En plus du groupe, quatre plongeurs complètent le bateau à 19. Avec un peu de diplomatie nous arrivons à obtenir notre programme épaves à la carte. Il faut dire que Stéphane aime les vieilles tôles et qu’un œil sur le dossier du GREEC lui confirme notre passion. La croisière va donc sillonner le détroit de Gubal afin de nous faire découvrir ou redécouvrir les classiques mais aussi quelques inédits.

 

 

Dimanche 08 juin

Direction Sha’ab el Erg sud pour une plongée de réadaptation et de calibrage des lestages. Palanquées et binômes sont formés et chacun peut enfin goûter à cette Mer Rouge tant attendue, dont la température se maintient autour de 24°~25°.

 

RMS DUNRAVEN

Après une traversée sans histoires du détroit de Gubal, nous voilà sur un classique de Mer Rouge. Cette première épave est un cargo en fer à propulsion mixte de 80 m lancé en 1873, gisant retourné à Sha’ab Mahmudas sur 32m, non loin de Beacon Rock. L’absence de courant permet de parcourir à loisir la coque, de détailler la poupe et son hélice à quatre pales dont l’une à été brisée, les entrailles du navire avec l’arbre d’hélice, la chaudière puis, les deux mâts affalés sur tribord. Le fait que l’épave soit retournée explique que la coque ne soit pas trop disloquée, notamment au niveau de la chaudière. L’étrave dont on devine le profil offre un certain intérêt. Enfin, on longe le récif proche, occasion pour les fans de bio de traquer jusqu’au mouillage, murènes, poissons crocodiles, poissons pierre et bien d’autres hôtes habituels.

 

 

 

 

 

Lundi 09 juin

Ce matin, deux plongées sur Ras Mohammed en dérivant depuis Shark Reef vers Yolanda Reef et les vestiges de la cargaison de l’épave aux sanitaires Ideal Standard. Une partie du groupe a la chance de voir la superbe raie manta venue faire quelques évolutions du côté de Shark Reef. Mais bancs de nasons, carangues en pleine parade amoureuse, tortue, mérous et murènes ne sont pas en reste et animent aussi ces belles plongées qui ont alimenté les conversations du déjeuner.

 

 

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SS KINGSTON

Un peu au nord de Ras Mohammed, sur Shag Rock, nous découvrons les vestiges de ce navire en fer à propulsion mixte de 78m, parfois appelé Sarah H et lancé en 1871, qui repose droit sur un fond de 20m. La partie arrière entre les machines et la poupe est bien conservée. Les barrots du pont et de l’entrepont forment un aquarium qui attire une faune chatoyante. L’ensemble des deux chaudières, des condenseurs et des machines est impressionnant. Plus loin, la coque est disloquée et seules quelques tronçons subsistent dressés tels d’invraisemblables monuments dont les gardiens sont de vindicatifs chirurgiens zébrés, chatouilleux de leurs territoires.

 

 

 

 

 

 

Mardi 10 juin

Si la veille la mer était un vrai miroir, ce matin le vent s’est levé et la houle annoncée commence à se faire sentir.

 

SS THISTLEGORM

Le très grand classique, inévitable et que personne ne veut manquer ! Malheureusement trop fréquenté et, en dépit des nouveaux mouillages mis en  place, la dégradation est perceptible depuis notre venue en novembre 2005 à Sha’ab Ali.

Nous sommes chanceux car avec seulement quatre bateaux sur site et des mises à l’eau échelonnées, on a presque l’impression d’être seuls !

La première plongée est mise à profit pour parcourir l’étrave, la loco sur tribord et l’hélice monumentale. Retour le long des deux pièces anti-aériennes de la poupe, des cales arrières avec les chenillettes Bren Carrier et tout le bric à braque de caisses d’obus et autres munitions qui n’ont pas explosées en 1941.

 

 

 

La seconde plongée va permettre de revoir les superstructures et les cales. La n°3 a récemment eu des dommages, des tôles s’y sont affaissées … prudence donc ! Nous rejoignons la n°2 par la coursive bâbord et en contournant le tender. Descente dans la cale avec les ailes d’avions, les capotages moteur, les camions Bedford, les motos BSA et les Lee Enfield .303 agglomérés par les concrétions. Nous terminons sur le pont avant avec le treuil d’ancres, dont celle de bâbord est toujours à poste.

 

 

 

  

 

 

 

Nous sommes tous unanimes sur l’intérêt de cette épave et sa richesse. Nous visionnons même les extraits du Monde du Silence avec Cousteau retraçant la découverte du site en 1955. Certains passages datent un peu et font sourire.

Mais le charme a ses limites et au moment de décider d’une éventuelle troisième plongée sur le Thistlegorm, une petite majorité préfère retraverser le détroit et aller sur Gubal Shagir Island du côté de Bluff Point pour une plongée de nuit.

 

Bluff Point Wreck

Nous sommes six à négocier une mise à l’eau vers 16h00 afin de découvrir la vedette égyptienne de Bluff Point.

Il n’en reste pas grand-chose de ce bateau métallique d’une trentaine de mètres : quelques membrures, un vestige d’étrave et des tronçons avec le bordé, refuge de quelques murènes … rien d’extraordinaire. Le tour fait, nous continuons, en dérivant doucement, sur le jardin de corail de toute beauté et riche en faune corallienne. Cerise sur le gâteau le retour en zod se fait au milieu des dauphins, bande d’une dizaine de joyeux drilles qui s’amusent autour de notre étrave.

Bientôt, des différents bateaux mouillés alentour, des nageurs en PMT tentent d’exciter la curiosité des delphinidés … Mais ils sont capricieux et entraînent la cohorte humaine tantôt à droite, tantôt à gauche !

Vraiment un beau ballet nautique.

 

 

 

Le soir vers 20h, une douzaine de courageux s’immerge pour la plongée de nuit. Du sun deck nous suivons les taches lumineuses en dégustant un malt d’Islay bien tourbé !

 

Mercredi 11 juin

Nous avons quitté l’abri de Bluff Point et la houle fait tanguer le bateau alors que nous allons au Nord Ouest des îles de Gubal Shagir  vers une autre épave incontournable.

 

SS ROSALIE MÖLLER

L’amarrage est délicat mais l’équipage égyptien de notre bateau est expert et, avec deux boutes le Mazen  est bien stable en dépit de la houle de nord.

Les mises à l’eau de la première plongée sont plus sportives que celles des derniers jours et rappellent un peu les conditions de l’Atlantique ! Au fond, tout rentre dans l’ordre et nous pouvons à loisir descendre sur le gouvernail et l’hélice. On enchaîne sur les superstructures arrières, les cales 4 et 3 et, surprise ! Le mât arrière ne se dresse plus fièrement comme en 2005. Il est maintenant incliné à plus de 50° sur bâbord (depuis l’automne 2007) ... encore une conséquence des amarrages irréfléchis !

 

 

 

Ensuite les cuisines où un mérou facétieux se repose sur la cuisinière, sur bâbord, une baignoire, un établi avec étau et une enclume témoigne de la vie à bord. Nous poursuivons jusqu’à la cheminée, couchée sur bâbord avec le M de l’armement Möller bien visible. Il va être temps de remonter ! Nous nous retrouvons au palier et alors que nous amorçons la sortie, le boute arrière casse (un bateau était venu entre-temps s’amarrer au nôtre) et la coque se met à tourner autour du boute avant. L’impression est drôle sous l’eau … nous nous retrouvons sous la coque et les autres palanquées dispersées !

 

 

 

Après le traditionnel copieux petit déjeuner égyptien et un repos mérité pour nous remettre de ces émotions, nous voilà repartis. Cette fois nous nous consacrons à l’avant. Le mât de ce côté a résisté ! Pour combien de temps ? Car le bastingage, notamment sur bâbord, a souffert, littéralement arraché et tordu par endroits. Dommage ! Il est indispensable d’installer des points d’amarrage comme sur le Thistlegorm. Nous nous attardons sur la proue fièrement dressée. L’ancre bâbord est à poste tandis que l’autre se perd au loin sur le fond. Un petit tour vers la salle des machines où les cylindres de la machine à triple expansion émergent au milieu de galeries et d’escaliers plongeant dans les entrailles du navire. Mais il est temps de remonter avant que la déco ne grimpe trop ! Cette fois le palier se fait sans anicroche, suivi d’une sortie en douceur.

 

 

 

 

Nous repartons nous mettre à l’abri de Bluff Point.

 

SS ULYSSES

Un inédit à faire depuis Bluff Point. D’après les guides, le site est souvent soumis aux courants … mais là, après la mise à l’eau un peu en amont … rien … à peine un léger flux en cherchant bien. On va pouvoir musarder un peu sur les vestiges de ce cargo britannique en fer à propulsion mixte de 95m, lancé en 1871 et qui a coulé en 1887 sur 27m. Il repose sur bâbord avec comme d’habitude la section arrière, après les chaudières, bien cohérente, avec les barrots des ponts, les membrures et les varangues encore assemblées. Ensuite la masse de la chaudière a eu raison de la coque, mais de grands tronçons subsistent encore çà et là.

Nous continuons la plongée le long du récif en nous laissant aller vers le sud. Les amateurs de bio y trouvent leur compte et peuvent traquer à loisir nudibranches et poissons capricieux préférant l’ombre protectrice des coraux aux flashes de la renommée.

 

 

 

 

 

 

Jeudi 12 juin

Nous voilà à pied d’œuvre sur le site de Sha’ab Abu Nuhas qui est un vrai cimetière à bateau ! Ce matin pour éviter les bousculades, onze plongeurs partent sur le Chrisoula K et les huit autres suivront sur le Carnatic. Ensuite on inversera ! La houle est toujours présente mais pas gênante … on en a vu d’autres.

 

 

 

RMS CARNATIC

Epave mythique également… en arrivant dessus on comprend pourquoi. Les vestiges, en dépit des années, sont impressionnants.

Ce cargo anglais en fer à propulsion mixte lancé en 1962, qui repose sur bâbord, était une grande unité à son époque, près de 90m. En la parcourant, des spécificités d’architecture navale sautent aux yeux. Les sabords carrés le long de la coque, la forme de la poupe avec un tableau arrière digne d’un voilier en bois et cette ambiance dans l’entrepont qui rappelle les unités du XVIIIème siècle … étonnant ! La coque au niveau des machines et de la chaudière a souffert et s’est ouverte. La structure métallique n’a pas résisté à leurs masses trop importantes. Les deux mâts et les vestiges des vigies reposent sur le fond à bâbord. Leurs sections sont importantes, une trentaine de cm environ.

 

 

 

MV CHRISOULA K

Ce cargo contemporain, construit en Allemagne après la guerre, est connu aussi sous le nom de ‘Tile Wreck’ en raison de la cargaison de carreaux italiens.

Depuis 2005 elle n’a pas trop évolué et cette plongée est l’occasion d’aller voir certains détails survolés un peu rapidement. Les mâts de charge et les treuils arrières, la cheminée sur le fond à tribord, les superstructures avec les différentes salles dont l’atelier où trônent une belle fraiseuse à colonne et un établi aux tiroirs ouverts, le parcourt se poursuit par la salle des machines et les moteurs diesel de propulsion et générateurs (attention à quelques tiges effilées sur les garde-corps) et nous continuons vers la proue affleurant sur le récif où des bouteilles de gaz sont éparpillées.

En dépit de son appartenance aux épaves modernes, elle a du caractère. Sa colonisation par tous les organismes coralliens y est pour beaucoup et du même coup elle procure une impression de vie qui rend la ballade agréable, même pour ceux qui ne sont pas férus de tôle !

 

 

 

 

MV GIANNIS D

Un des grands classiques de Mer Rouge, connu aussi sous le nom de ‘Wood wreck’.

Ceci est plus dû à son aspect qu’à son intérêt historique. On comprend en arrivant sur la poupe … c’est très photogénique et ce n’est donc pas un hasard si c’est l’angle le plus photographié ! Avec de la visibilité, en prenant du champ, on pourrait croire à une mise en scène : la poupe inclinée sur bâbord à 45° avec le portique et la cheminée … un concentré.

 

 

L’épave est colonisée, sans plus. L’accès à l’intérieur des superstructures est aisée, mais l’inclinaison des ponts surprend et peut être dépaysant pour certains plongeurs. De même, dans la timonerie qui est à faible profondeur, on sent le ressac et les variations de pression procurent des sensations au niveau de la sphère ORL. Ensuite, plus on découvre les vestiges vers l’avant moins la magie opère … on se croirait dans un cimetière naval. Le navire a été disloqué en sous-ensembles, ressemblant à ceux qui sont assemblés dans les chantiers navals modernes. Ici c’est le processus inverse … de la déconstruction. De sa cargaison qui lui a donné le surnom égyptien subsistent des madriers de bois. Tout n’avait pu être récupéré après le naufrage en avril 1983. Pour la petite histoire, cette récupération a permis de construire au moins un bateau !

 

 

 

Vendredi 13 juin

Jour de chance ?

Pas vraiment, c'est notre dernier jour !

Et avec une seule plongée car nous repartons la nuit suivante vers 01h30 du matin. Après quelques calculs, où chacun y va de son ordinateur, nous partons sur une plongée limitée à 40mn, limitée à 25m avec une sortie à 08h maximum !

Finalement nous sommes douze à aller sur la dernière épave du récif de Sha’ab Abu Nuhas. Le Kimon M est, sinon la maudite du moins la plus méconnue du quatuor de vieilles tôles. Identifiée au départ par sa cargaison en ‘Lentil wreck’, elle a été et est encore parfois appelée Seastar ou même Olden !

 

MV KIMON M

Le soleil n’est pas encore bien haut à la mise à l’eau, ce qui donne un aspect lugubre à l’épave. Assez semblable au Chrisoula par la taille et la période de construction, le Kimon a sombré différemment. Il est pratiquement retourné à l’exception de la poupe pointue qui est sur tribord à 50° environ, un peu comme celle du Chrisoula … ce qui favorise la confusion entre les deux épaves. Mais à la vue des vestiges, aucun risque de méprise.

De la coque émergent d’abord le bloc rassemblant mâts arrière et treuils et ensuite les superstructures. En continuant on arrive à une cassure complète de la coque au niveau de la cale n°2. A partir de ce point tout est débris ; De la base au haut du récif ce ne sont que restes de coques et tronçons de mâts.

Au moment du naufrage, le bateau est resté un certain temps sur le récif, une partie de la cargaison de lentilles a pu ainsi être récupérée, puis à la suite de tempêtes la coque a fini par glisser et se disloquer. Seul un morceau de l’étrave demeure sur le récif. Le moteur diesel avait également été retiré, un trou dans la coque en témoigne. L’épave n’est pas très colonisée et laisse la même impression que l’avant du Giannis, celle d’un cimetière de bateau en attente d’être découpé et tronçonné. Nous sommes loin de l’harmonie des steamers anglais du XIXème siècle.

 

 

 

Les meilleures choses ont toujours une fin.

Nous allons avoir la journée pour mûrir et philosopher cette sentence. Le déjeuner est précédé d’un apéro et le malt nous apporte la concentration nécessaire. Ensuite, la sieste permet la consolidation de toute cette réflexion.

 

 

 

 

Mais encore faut-il choisir l’endroit, car le sun deck peut se révéler redoutable avec ses lattes qui semblent protectrices du soleil égyptien ; Marc l’a expérimenté en début de séjour … il en est devenu lumineux, presque incandescent ! La leçon n’a pas porté, car je vais me laisser avoir et le secours des antalgiques sera précieux pour atténuer les maux de tête qui vont sévir toute la nuit et bien après.

 

 

Nous revenons à la marina d’Hurghada, où nous assistons à une mémorable mechanics session ou comment installer un générateur MAN 6 cylindres dans un bateau, le tester quelques minutes et l’ouvrir pour évacuer copeaux et limaille d’un cylindre explosé ! Le spectacle va nous occuper quelque heures ; Du grand art !

 

 

Après un dernier dîner, nous prolongeons cette soirée égyptienne en discutant de choses et d’autres sur le deck. La musique de la marina et les exclamations de téléspectateurs de la Coupe d’Europe de football ponctuent les quelques heures qui nous restent. Les bagages sont prêts et n’attendent plus que le bus. Le retour se déroule sans encombre, chacun essaie de sommeiller tant bien que mal et ce sont les odeurs de saucisses qui nous annoncent le breakfast … que les plus affamés ne dédaignent pas !

Roissy nous accueille avec sa grisaille et son air frais. Nous voilà remis en condition, cette croisière n’est déjà plus qu’un souvenir.

Mais un excellent ! … j’espère.

 

 

 

 

Ont participé

Antoine – François – Marc –Bruno- Pascal M. – Dominique – Henri Marc

Pascal P. – Willy – Alain

Denis – Christian – Michel – Chloé - Sophie

 

Retrouvez les fiches détaillées de ces épaves sur www.greec.eu

 

Les abréviations :         RMS : Royal Mail Ship

  SS : Steam Ship

    MV : Motor Vessel

 

Crédit photos : Antoine Bélec, Willy Couard, Alain et Chloé Truchot

Texte d’Alain Truchot