LATECOERE 298

Hydravion torpilleur

 

 

dates

date de mise en service : 1936

date de fin d’utilisation : 1951

 

 

 

 

 

 

Données Techniques et Performances

Envergure 14 m

Longueur 12,10 m

Poids Maximum 4 300 kg

Autonomie 800 km

Vitesse Maximum 270 km/h

Temps de montée à 3 000 m 3’22"

Plafond pratique 6 800 m

 

Motorisation

Un moteur 12 cyl. HISPANO SUIZA 12 Y puissance 835 ch

 

Armement

un canon 20 mm dans l’axe de l’hélice.

une torpille et des bombes

 

Historique

LATE 298- La MARINE NATIONALE ayant été insuffisamment satisfaite des qualités du LATE 28-3 transformé en torpilleur, le Bureau d'études LATECOERE reprend complètement le projet sur les indications données par le Centre d'Essais de SAINT-RAPHAEL (particulièrement le LIEUTENANT de VAISSEAU RUYSSEN).

Cette étude très spéciale reprend le projet ancien du LATE 14. L'aile métallique entièrement en porte à faux, flotteurs du LATE 23 affinés et transformés en réservoirs d'essence. Le pilote et le radio sont pratiquement assis sur la torpille. Au poids de 4.400 kg avec 1.080 kg de charge utile, l'hydravion permet une vitesse de croisière de 284 km/h. pour un rayon d'action de 800 km La vitesse maximum dépasse 300 km/h. L'appareil conduit par le pilote GONORD et le mécanicien VERGES est réceptionné sans difficulté et commandé en série : 82 exemplaires seront construits de 1937 à 1940.

 

Le Late.298 : le torpilleur de la Marine

Une spécification de la marine fut émise en 1933 afin de remplacer l'hydravion torpilleur Laté 290, en service à partir de 1934. Cette demande concernait un nouveau bombardier torpilleur et la firme Latécoère développa le modèle 298, une version plus moderne de son prédécesseur. Le Latécoère 298.01 effectua son premier vol en mai 1936.

Le Laté 298 était un monoplan à aile médiane de construction métallique, à l'exception des empennages en bois entoilé, doté d'une hélice à pas variable et de volets d'intrados. Il s'agissait d'un hydravion triplace à flotteurs avec des ailes effilées. Il pouvait emporté une torpille accrochée sous le fuselage. Le prototype se révéla réussi et une commande de 127 exemplaires de série fut passée par les autorités françaises.

Plusieurs versions furent élaborées, toutes se caractérisant par un habitacle redessiné. Le Laté 298A fut livré à partir d'octobre 1938. Le Laté 298B était doté d'une double commande et d'ailes repliables. Enfin, Le Laté 298D comportait une double commande et des ailes fixes. Tous ces appareils entrèrent en service jusqu'à l'armistice de juin 1940.

Un des Laté 298D fut pourvu d'une gondole ventrale d'observation et reçut la dénomination de Laté 298E. Tandis qu'un Laté 299 de reconnaissance, de bombardement et de torpillage fut dérivé du Latécoère 298 et vola en juillet 1939. Seulement 2 exemplaires furent construits.

Durant la campagne de France, huit escadrilles opérationnelles en ont été équipées, dont deux à bord du transport d'hydravions "Commandant-Teste". Certaines ont été engagées dans le harcélement des unités motorisées allemandes entre Boulogne et la Somme, un type de mission pour lequel cet appareil n'était pas prévu. Après l'armistice, six unités sont restées en service avec l'autorisation des commissions allemande et italienne.

 Late 298 année 1935 hydravion torpilleur côtier de surveillance.
Pilote Gonord, Mécanicien Vergès.

 

 

Il restait encore des Laté 298 après la guerre, les derniers ayant achevé leur carrière à l'école de Hourtin en 1951. Ce fut avec 177 exemplaires, le plus construit des hydravions français

 

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