SMS CÖLN II

 

 

Type

Kleiner Kreuzer – Croiseur léger mouilleur de mines

Classe

DRESDEN

Chantier

Blöhm und Voss à Hamburg

Date lancement

05 octobre 1916

Date mise au service actif

10 janvier 1918

Date fin activité

21 juin 1919 sabordage à Scapa Flow

Longueur hors tout

155,50 m

Largeur hors tout

14,20 m

Tirant d’eau

6,00 m

Déplacement min. /max.

5620 t / 7486 t

Type machine

2 turbines avec réducteurs

Système mixte de chaudières charbon et fioul

Puissance totale

48.708 CV

Vitesse maxi.

28,3 nœuds

Autonomie

5900 milles marin à 12 nœuds

Nombre hélice

2

Armement

8 pièces 150 mm à tir rapide en tourelles simples

3 pièces 88mm à tir rapide en tourelles simples

2 tubes lance-torpilles 600 mm de pont

2 tubes lance-torpilles 600 mm de coque

200 mines

Protection blindage

Blindage de pont: 30 mm maxi.

Blindage de ceinture: 45 mm maxi.

Equipage

560 hommes

Profondeur épave

34 m

Divers

3 cheminées

 

 L’HISTOIRE

 

 Le SMS Cöln est un croiseur léger, mouilleur de mines de la classe Dresden. Cette classe est l’aboutissement du développement des croiseurs légers allemands depuis la classe Bremen en 1903. Dix navires de cette classe ont été commandé mis deux seulement, le Cöln II et le Dresden II, ont pu être terminé et entrer en service avant la fin de la guerre (Ils ont repris le nom de croiseurs plus anciens perdus au début du conflit). Des huit autres unités de la classe, cinq seront lancées, le dernier étant le Frauenlob II le 16 octobre 1918. Ceux qui ne purent être terminés ont été ferraillés.

Après sa mise en service en janvier 1918 et une campagne d’essais à la mer, il est affecté au 2ème groupe de reconnaissance le 13 mai 1918 et y restera jusqu’à la fin de la guerre. Le 19 juillet 1918, il participe à l’attaque contre les forces de protection du porte aéronef HMS Furious qui se solde par un échec. Ensuite en août, il mouille des mines. Il subit des réparations entre mi-septembre et mi-octobre. Peu avant l’armistice, le 9 novembre, Le Cöln en compagnie du Graudenz et de torpilleurs mène une dernière mission pour intercepter des navires britanniques ; Mais c’est une fausse alerte !

Enfin, après l’armistice du 11 novembre 1918, le Cöln va partager le sort de bien des navires allemands de la Kaiserliche Marine et être interné à Scapa Flow. Le 21 juin 1919, sur les ordres de l’Amiral Ludwig Von Reuter, il se saborde avec les autres unités de la Hochseeflotte et coule.

 

LA PLONGEE

 

Plonger sur les navires de la Marine Impériale allemande à Scapa Flow fait partie du Graal du plongeur. Mais une fois sur place, tout reprend une taille humaine. Le paramètre température pris en compte avec une étanche ou une bonne dose de bravoure, on peut aller goûter à ces monstres d’acier. Car même les plus petits tels les croiseurs légers font près de 150 m et la visibilité ne va guère excéder 5 m. Un bon éclairage est utile sinon indispensable pour se repérer et donner un peu de couleur à cet environnement sombre baigné de vert.

Le Cöln  est l’épave la mieux conservée des grosses unités présentes à Scapa Flow. Le largage se fait du bateau, ex unité de pêche, directement sur la bouée mouillée. Les conditions sont bonnes et il n’y a pas à se soucier des contraintes de marée. Seul le vent peut amener de la houle. Descente dans une eau calme et arrivée sur le bord de la coque, du côté des superstructures avant et de la timonerie. L’épave repose sur tribord par 34 m.

Il faut aller faire un tour sur les pièces de 150 sous tourelle, le pont avant avec ses cabestans d’ancre et ses bites d’amarrage ; A noter la forme des aussières de proue. L’étrave est fine telle une lame. Les anémones œillet d’une blancheur éclatante sont toujours bien présentes. Au cours de notre pérégrination nous constatons que les tôles sont mal en point. Certaines parties, heurtées, se dispersent en une pluie de particules d’oxyde de fer.

Il faut un minimum de deux plongées pour parcourir l’ensemble de l’épave. Certaines parties des superstructures sont tellement abîmées, notamment la section arrière vers le mât, qu’il faut un peu de temps et d’imagination pour les situer sur le bateau d’origine… d’autant qu’avec la visibilité limitée, il faut parfois avoir le nez collé dessus !

Une plongée particulière, de par le sujet mais aussi en raison de l’ambiance unique, à faire et refaire car elle sera différente à chaque fois tant il y a de choses à découvrir. Et puis, côté bio, en plus des anémones, des ‘dead men’s fingers’ et des étoiles de mer on trouve quantité de crustacés dont des dormeurs et des étrilles. Enfin, avec un peu de chance, un phoque peut venir vous tenir compagnie !

  

Liens:

Pour l’histoire :           www.kaiserliche-marine.de    www.german-navy.de    www.worldwar1.co.uk    www.deutschekriegsmarine.de

Pour la plongée :         www.scapaflow.com

 

    

 

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