BLUE BELT (aussi dénommé Blue Bell) 

 

HISTOIRE

 

Ce cargo saoudien de 104m par 15m environ pour près de 4000 tonnes a été construit par les chantiers Howaldts Werke AG de Hambourg (Allemagne) et lancé en 1950. Une machine diesel lui permettait une vitesse maximum de 10 nœuds. A la fin des années 70 il est la propriété d’une compagnie saoudienne appartenant à Ahmed M. Baaboud et Ahmed M Baghlaf et navigue sous le nom de ‘Blue Belt’.

Début décembre 1977, alors qu’il relie Jeddah à Port Soudan avec une cargaison de véhicules de marque Toyota comprenant environ 180 4x4 légers, 6 camions, des tracteurs et des pièces de rechange, il heurte le récif de Shaa’b Suadi à 50 miles au nord de Port Soudan.

Le bateau ne coule pas tout de suite et les tentatives pour le sauver (des véhicules sont passés par-dessus le bord pour l’alléger) restent vaines. Il finit par sombrer et se retourne sur la pente du récif. Aucune victime n’est à déplorer.

  

DESCRIPTION

 

L’épave du ‘Blue Belt’ est aussi connue sous les dénominations ‘Blue Bell’ et ‘Toyota wreck’. Elle gît donc retournée dans la pente du récif, inclinée à près de 45°. L’étrave culmine vers 24m  et la proue repose sur le bord d’un petit plateau dans la zone des 36m. Malgré la visibilité on ne distingue pas la poupe noyée dans le bleu intense du tombant. Il faudrait descendre vers plus de 80m pour voir l’hélice et le gouvernail. A mi-longueur, autour de 40-45m, la coque forme une arche au dessus d’une dépression du récif permettant de passer dessous et d’éventuellement pénétrer dans les cales. On distingue alors à la lumière des phares d’autres 4x4 Toyota ‘Land Cruiser BJ40’ bien conservés avec les stickers de carrosserie typique des années 70.

Mais il faut être excessivement prudent car le cargo et retourné et le chargement pourrait s’écrouler sans prévenir !

La coque est légèrement concrétionnée, plus généreusement sur la proue. En revenant vers celle-ci en suivant la quille, on passe sur la partie endommagée par la rencontre avec le récif. L’étrave a résisté et les dégâts se situent juste après.

Mais l’intérêt de cette plongée réside dans les véhicules qui sont sur le plateau autour de la proue. Seuls les pneus ne sont pas colonisés.

Dans l’ensemble, c’est une plongée sympa, pas forcément en raison du bateau lui-même mais plutôt de son chargement.

Ici l’utilisation du Nitrox ne convient pas car on dépasse largement les limites de l’EAN32.

 

 

Diaporama

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